Que sont nos amis musiciens devenus ?
Découvrir Chris au clavier et/ou en train de chanter, c'est possible sur "Le studio de musique" (dans les liens "perso". Son concert de jeudi soir se trouve un post plus bas. Je viens aussi d'ajouter dans la marge de ce blog deux liens PERSO :
Sur le premier, il est permis d'entendre Chris au clavier de son synthétiseur. Mais on découvre aussi sa voix au micro, chantant ses textes qui sont des compositions personnelles. GSM c'est une vieille histoire dont j'espère que, telle un Sphinx, elle renaîtra de ses cendres ... ou plutôt qu'elle ressortira de nos cartons ! Qui se cache derrière ces initiales en forme de pilote automatique ? Le G de Gabriel Sabadi (Américain d'origine hongroise) ou celui de Chris Georgiou (Grec Chypriote vivant en Allemagne, guitariste hors pair) ? Le S est incontestablement celui de Gabriel (Sabadi), arrangeur de grand talent. Et le M est celui de "nôtre" Chris Moore (pianiste, compositeur, mélodiste et interprète). Les titres qui sont encore sur INDIE MUSIC WORKS sont : 1 - Time will cure us all (le temps nous guérira tous) (musique Gabriel et Chris). 2 - Where I lay my head (Où je pose ma tête) (musique à trois, paroles de Chris). 3 - The Space Between (L'espace entre) (musique et paroles de Chris). 4 - Shouting at the Moon (Hurler à la Lune) (musique et paroles de Chris). 5 - Don't Let the Children Cry (Ne laissez pas pleurer les enfants) (musique Chris G et paroles Chris M). 6 - Lazarus (le Tombeau de Lazare) (musique et paroles de Chris). Je crois que tous les textes sont écrits dans "Le studio de Musique de Chris". J'adore quand nous sommes seuls et qu'il joue ... parfois, il se lève et court à son synthé et re-joue en enregistrant, cette fois, un thème que plus tard il retravaillera : ça se passait comme ça, à Bordeaux ...
Lorsque nous vivions à Bordeaux, Chris a rencontré les deux autres compères sur un site internet de musiciens indépendants. Il a alors sorti de ses cahiers, pour eux - et j'en tremblais ! - de vieilles mélodies qu'il avait composées et les textes qui les accompagnaient. Chris Georgiou y a introduit - et avec quelle maestria : j'en ai tremblé différemment et plus fort ... - quelques magnifiques passages de guitare. Et le Magicien du Son est arrivé, Gab, avec ses arrangements paradisiaques. Et là je suis tombée par terre ! ! ! D'autant que l'histoire était non seulement une histoire musicale, mais aussi une histoire d'affinités, de respect, d'ouverture, de fraternité, d'amitié réelle. Une belle aventure ... Autre temps, autre histoire : un billet plus bas se trouve son concert de jeudi soir à Londres.
Et puis nous avons quitté la France. Depuis, les cartons de notre déménagement n'ont toujours pas été défaits. Et la pièce dédiée à la musique (et à la peinture) à Vexford House est qu'un chantier pas encore commencé, remplie de ces énormes cartons entassés. La suite de l'histoire s'y tient muette, tristement, pour l'instant.
Quelqu'un m'a dit ... "qu'il existe des petites tensions en ce moment. La communication à distance est toujours source de cela. La gestion d'un groupe d'individus et de susceptibilités n'est pas évidente, surtout si on ne les connait que virtuellement. J'avoue que je ne me serais pas moi-même lancée dans ce genre d'entreprise "virtuellement", je préfère sans doute aucun les "vrais" rapports humains, même dans le boulot".
Et moi je sais que l'amitié "virtuelle" n'en est pas moins réelle. D'ailleurs ces amitiés nées sur la toile ne sont pas "virtuelles", seul est virtuel l'espace dans lequel elles se développent. Dégagées des contingences matérielles du quotidien domestique ou professionnel, dans cet espace virtuel (et donc, à potentiel) les amitiés du net sont bien vivantes, naissent, vivent, s'entretiennent, puis doivent sans doute mourir un jour. Elles sont "vraies" autant que peuvent l'être les amitiés issues d'une rencontre physique. Leur solidité et leur longévité sont aléatoires, à l'instar de celles des amitiés générées dans le monde physique : ni la vie, ni internet ne sont un long fleuve tranquille ...