Là, on touche l'automne !
Déjà, les beaux jours cèdent la place aux premiers frimas. La belle saison prend fin ... Cette année, le petit pommier encore très jeune a fait des fruits plutôt gros, de beaux fruits à vrai dire.
Planté en terre voici trois ans, il donnait déjà des fruits dès la première année ... sauf qu'ils étaient d'une taille moyenne plus ordinaire.
Pour tout fertilisant, le petit pommier a reçu du purin de consoude fait-maison et du magnésium sous forme de Sel d'Epsom.
Les fruits n'ont pas été protégés et ont du supporter quelques piqûres d'insectes. Mais le pommier cette année semble ne pas s'être trop mal défendu et nous avons cueilli (le plus souvent ramassé) une trentaine de fruits.
Quant à son compère, le poirier, qui n'avait strictement rien donné les années précedentes. Il a daigné cette saison nous offrir deux fruits. Deux beaux fruits ! C'est un début tardif mais réussi en qualité. Pour la quantité, on verra bien l'an prochain ! D'ores et déjà, nous pouvons être rassurés sur la fertilité du poirier : sa générosité sera améliorée puisqu'il s'applique ...
Notre poirier, comme le pommier, est un sujet à petit développement. Ces deux fruitiers encadrent le petit sentier dallé du jardin de devant.
Non loin d'eux, deux pieds de vigne poussent sur une treille flanquée d'extraordinaires rosiers blancs qui s'entêtent à fleurir bien après la saison (rosiers Iceberg ou "Fée des Neiges").
Les années ont fait le tri et les seuls rosiers restant dans le jardin de devant sont finalement, principalement, le rosier Iceberg et le rosier Emera. Ce sont mes préférés, ça tombe bien !
L'été a été plutôt frisquet, sans guère de soleil, et même assez pluvieux. Les grappes qui ont manqué de chaleur, peinent à mûrir. L'année dernière nous avions fait une jolie récolte en novembre. Mais la vendange de cette anné sera fluette. Bon an mal an, les grains auront sans doute la même finesse de goût. Mais la vigne aura cumulé cette année le manque de chaleur avec le manque de jus d'algues : l'an dernier, elle avait beaucoup apprécié ce fertilisant naturel fait-maison.
Un peu déçue du résultat de la vigne, je ne le suis pas par la performance inattendue du physalis mis en jauge seulement en début d'été. Je ne m'attendais pas à ce qu'il donne quoique que ce soit.
Et pourtant ... Deux ou trois belles tiges fructifères se sont dressées dans l'une des cages à fruits, à notre plus grand étonnement. Et j'ai eu le plaisir de savourer de délicieuses cerisettes jaune d'or, d'un goût précieux et affirmé. Il y a de quoi tomber en amour devant ce physalis ...
Comme les températures ne feront plus que descendre, je vais devoir le rabattre et le rempoter, avant de le rentrer à l'abri de la serre, après avoir emmitouflé le nouveau pot. Il reviendra dehors au printemps prochain où il me tarde déjà de revoir ses éclats dorés. Quel beau végétal !
Dans l'autre cage à fruit, lui aussi en jauge (c'est-à-dire en pot, dans la terre), un framboisier miniature a lui aussi fait des merveilles. Ces splendides framboises ont été un régal ! Il en porte encore quelques-unes qui finissent de mûrir ...
Rustique, le framboisier sera planté en terre, directement, d'ici quelques jours. Ce sera l'occasion de nettoyer et pailler les cages à fruits qui seront alors prêtes à affronter l'hiver.
Le figuier s'est montré généreux par le nombre, la quantité et la taille de ses fruits ... et leur goût très sucré !
Ce figuier de Solliès prospère de manière inouïe depuis qu'il a quitté son pot pour être installé en pleine terre. Il s'est visiblement bien établi et acclimaté : ses fruits sont de pures merveilles.
Figues et noisettes fraîches ont maintenant quitté leurs arbres respectifs depuis longtemps.
Reste, comme le souvenir de l'été, celui de leur chair, leur parfum, leur couleur et leur sucre ...
Pour conclure, malgré la fraîcheur de l'été passé et son soleil trop pâle, notre plaisir de récolter reste intact. Les fraisiers, à présent en feuilles, ont eux aussi donné des fruits savoureux. Si je ne les montre pas ici, c'est de la faute à notre gourmandise trop impatiente ...
Le clou de l'été aura quand même été le soin constant que j'ai apporté aux fuchsias et notamment ces trois petits pots verts qui sont arrivés hier matin dans le Sud de la France, sur le balcon de ma tante ... Dollar Princess, Royal Purple et Champagne Celebration, j'espère d'eux qu'ils l'enchanteront !
Les trois fuchsias ont traversé La Manche escortés d'une ortie et d'un lierre, tous destinés au même balcon.
Mais ce qui ravira sans doute le plus ma tante, sera probablement le rosier Emera tant attendu ... J'ai éclairci le massif de roses au pied du petit pommier. C'est de là que provient Emera.
Ce massif fleuri se situe devant notre porte d'entrée que Chris vient de remplacer. Un bel ouvrage tierce au-dessus duquel une jolie lanterne antique vient d'être suspendue.
La façade de la maison sera sous un échaffaudage d'ici la fin du mois, pour trois ou quatre semaines. Les menuiseries extérieures de l'étage seront alors repeintes. Mais surtout un conduit de feu permettant d'installer une cuisinière ancienne (fonctionnant au bois) sera passé par la cheminée (ce qui nécessite l'accès à la toiture). Les travaux de la cuisine pourront alors ENFIN commencer ...
Le pommier perdra ses feuilles, mais pas le grand laurier dont le feuillage est persistant. Et puis tout recommencera, une autre année, un autre printemps ...