Le chèvrefeuille
Situé au beau milieu de l'emplacement du futur potager, un pied de chèvrefeuille a du être sacrifié. Sans trop de regrets, car il n'était plus accessible ni aux bourdons ni aux abeilles, enfoui et étouffé sous la végétation environnante.
En revanche trois autres chèvrefeuilles sont gardés, l'un à l'entrée du jardin, l'autre adossé à la petite serre, et le dernier, d'une blancheur gracieuse à l'ombre d'un érable. Ces trois-là sont toujours en fleurs pour les délices des butineurs et du regard !
Des papillons de jour (Rhopalocères) dont quelques Nymphalidés produisent des chenilles qui grandissent sur le chèvrefeuille, comme par exemple ce tandem "Sylvain azuré" qui s'est enfui sur le buisson voisin dès que je l'ai approché et que je n'ai pas réussi à bien photographier.
Les baies de chèvrefeuille, toxiques par ingestion, apparaissent à la fin de l'été. Elles sont très décoratives et leur présence rend très pictural le plus humble bouquet champêtre. Sur cette photo qui sera prise au jardin vers la fin du mois d'août, les feuilles témoignent du passage d'insectes suceurs et pas seulement butineurs. Qu'importe puisqu'en considérant l'étendue foliaire, ce ne sont que des preuves de vie ...