L'entrée du potager

Cette photo du (futur) potager a été prise ce matin. Pas fini ? Non ! Bien sûr que non ... Mais les choses ont progressé depuis le mois d'avril dernier (photo ci-dessous) même si ce n'est pas aussi rapidement que nous l'aurions souhaité. Ci-dessous, une petite rétrospective ... et encore y manque-t-il la pointe du jardin à l'état de jungle, telle que nous l'avons trouvée à notre arrivée :)

Le potager se trouve au bout du jardin et s'en trouve séparé par une petite cloture de bois à clairvoie. Laquelle s'ouvre par un portillon. La pointe du jardin était en friche à notre arrivée, boisée par des arbustes serrés. Certains ont été coupés, d'autres -comme des rosiers et un wégélia- ont provisoirement été transplantés dans de grands pots. L'accès à cette pointe se faisait déjà sous une arche entourant le portillon. 

Mais la terre s'en approchait de très près, et le regard autant que les pieds buttaient désagréablement dessus.

Les fouilles nécessaires pour couler les fondations des jardinières maçonnées, ont vu un grand monticule de terre prendre forme sur cette avancée déjà gênante en elle-même (c'est fou comme ça foisonne, de la terre excavée !).

Les jardinières étant finalement toutes construites, j'ai commencé voici deux semaines à déblayer ce tas ... euh, cette colline ... je veux dire, cette montagne !

Cette terre, excellente, abritait de nombreux vers de terre que j'ai essayé de soustraire à ma pelle - ce qui ne m'a pas permis d'avancer très vite ... :) - Elle a permis de remplir l'une des jardinières. Une fois le tas évacué, j'ai creusé cette avancée de terre jusqu'à rejoindre le niveau des dalles. Oui, il fallait encore descendre de 50 cm ... J'ai délimité une petite allée "suspendue" le long de la première jardinière et soutenue par un muret (deux rangs de parpaings). Ce muret s'achève en un arc de cercle au niveau du petit escalier conduisant sous l'érable (là où se trouvera bientôt un banc). J'ai disposé les parpaings plus d'une fois avant de les solidariser ... Les dalles de béton qui à l'origine soutenaient l'avancée de terre ont été utilisées au sol, à l'identique de l'existant. L'accès au potager est maintenant plus ouvert et plus spacieux.

Pour moi, la taille des parpaings (pleins !) à la scie manuelle. Pour Chris la découpe des dalles de béton avec un outil électrique adapté (et terrifiant !). L'enduit qui est en train d'habiller les jardinières, par son rendu très naturel, m'encourage à poursuivre. D'autant que bientôt cette jolie arche encadrera le portillon flanqué d'un côté par un if panaché et de l'autre par un camélia.

Dans un angle de la terrasse se trouveront aussi les composteurs (dont je traiterai le bois avec un mélange 1/2 huile de lin et 1/2 essence de thérébentine) Mais d'ici-là, il me reste à aplanir les allées entre les bacs et l'allée principale le long de laquelle je vais devoir créer une demi-douzaine de marches qui effaceront la pente. Enfin je terminerai l'enduit des jardinières et celui du muret. Alors, non, ce n'est pas fini ... Enfin, il restera à installer dans ce potager : une fontaine à l'entrée, un cabanon au fond, une treille tout au long ...