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VEXFORD HOUSE
26 août 2015

Pastelle blessée à la patte

P1190419De la véranda, où je m'occupais de Djé, avant-hier -lundi 24 août 2015- je voyais par la porte ouverte Pastelle, Jazz et Java se livrer à une joyeuse sarabande. Soudainement, Pastelle ne marchait plus que sur trois pattes et disparaissait vers le portail de la maison, sortant de mon champ de vision. De retour dans la cuisine quelques minutes plus tard, je l'y trouvais. Aucun doute, elle ne pose plus sa patte postérieure droite sur le sol. Aucune trace de sang, en tout cas pas manifestement apparente, mais je décide de l'isoler dans la véranda avec Djé, pour l'empêcher momentanément de sortir. Ignorant ce qu'elle a, je préfère la garder dans un lieu propre, chaud et sécurisé. Plusieurs raisons à ce confinement : lgarder au chaud pendant quarante-huit heures, le temps d'observer ce qui l'affecte. Il est impensable qu’elle tombe malade (les basses températures favorisent les bactéries) ou qu’elle s’épuise en luttant contre le froid si son organisme devait avoir à effectuer des réparations internes. Idéalement cette chaleur serait comprise entre 23 et 26° mais il ne fait que 18 à 20°C dans la véranda, ce qui est toujours mieux que la température extérieure qui oscille entre 12 et 15°C en ce moment dans la journée. Par ailleurs, Pastelle n'est visiblement pas en possession de tous ses moyens physiques et, vulnérable sur trois pattes, mieux vaut lui éviter toute confrontation avec une menace extérieure (animal, voiture ...) ou même la simple tentation de grimper, sauter, bondir, courrir ... 

P1190414Ces photos ont été prises opportunément pendant que Pastelle faisait sa toilette, ce matin. Impossible en effet  de regarder sa patte de plus près avant ce moment . Elle ne veut pas que j'y touche et serait prête à griffer ... Elle a très probablement mal, elle continue à sautiller sur trois pattes ...

P1190404Echouant à savoir ce qui empêche Pastelle de poser sa patte arrière-droite sur le sol, j'ai depuis hier commencé à la désinfecter avec de la teinture-mère de calendula diluée à 10%. Ce remède qui m'avait été recommandé par notre cher vétérinaire de Bordeaux (naturopathe, homéopathe) à la suite d'une chirurgie de stérilisation, avait alors très bien marché. En usage externe, la teinture de calendula ou souci des jardins (calendula officinalis) peut être efficace pour accélérer la cicatrisation de lésions cutanées (plaies, brûlures) et les désinfecter. La seule difficulté présente est que Pastelle ne veut pas me laisser agir ... et qu'il n'y a pas plus obstiné qu'elle comme petite chatte ! Tant bien que mal, j'asperge un peu le dessous de la patoune. Bien sûr Pastelle s'ébroue immédiatement ...

Le chat possède 5 griffes aux pattes avant et 4 aux pattes arrières. Il me semble que Pastelle en a perdu une (mais je n'en suis pas sûre). Quand le chat est detendu ou qu'il marche normalement, ses coussinets, bourrelets de chair sensibles, dissimulent les griffes rétractées.  Le mécanisme de rétraction repose sur un ligament élastique réunissant les deux dernières phalanges, qui sont reliées aux muscles des membres par des tendons. 

Quand la griffe est rétractée, elle est maintenue sous une couche de peau par le ligament tendu. Après un stimulus, les muscles fléchisseurs agissent sur les tendons, étirant la dernière phalange et poussant la griffe vers l'extérieur. Au même moment, les tendons solidarisent les deux dernières phalanges, et l'articulation se rigidifie.

P1190417A ce que l'on peut voir sur cette photo, Pastelle a le coussinet de sa patte arrière droite bien entaillé (quelle profondeur ?). Et dans la réalité objective, il me semble qu'il lui manque une griffe entière. Mais sans certitude car elle ne me laisse pas toucher à sa patte, par conséquent, pouvoir bien observer le dessous de cette patte est impossible !

P1190416Un coussinet profondément entaillé, une griffe peut-être entièrement arrachée (quid du tendon fléchisseur ?), mais une plaie qui a l'air propre pour ce qu'il est possible d'en voir ... Un vétérinaire prescrirait certainement un anti-inflammatoire et un antibiotique d'appoint mais je ne considèrerai cette prescription qu'en dernier recours puisque Pastelle est une jeune chatte de trois ans en excellente santé et ayant eu raison à plusieurs reprises des petits accidents de la vie, sans que la médecine allopathique ait eu à s'en mêler. Pas d'hémorragie, pas de fracture ... et pas de moyen de locomotion pour aller chez le vétérinaire, loin de notre village, jusqu'au retour de Chris dans trois jours. Confiner, désinfecter, et dorlotter ...

P1190410Assise, elle continue à faire attention à ne pas mettre le dessous de sa patte en contact avec une quelconque surface : ça fait mal !

P1190411Une évidence, un soulagement : pas d'oedème, pas de suppuration. Mais il lui faudrait un pansement.

P1190406Mais bien mieux et bien plus qu'un pansement, j'aurais aimé pouvoir envelopper sa patte dans de l'argile.., L'argile draine les suppurations et les plaies, résorbe les contusions, hématomes, entorses, foulures, oedèmes, elle soulage les douleurs articulaires et musculaires ...  (par ses propriétés anti-inflammatoires, cicatrisantes, adoucissantes et antiseptiques). L'argile est absorbante (elle réagit comme une éponge et laisse l'eau chargée de toxines et les gaz l'imprégner). Elle est aussi adsorbante (-avec un "D"- le bloc d'argile humide a la capacité de retenir à sa surface gaz et toxines, il réagit un peu comme un sparadrap), reminéralisante,purifiante, régénérante, antiseptique (les agents pathogènes sont évacués ou détruits), détoxiquante, cicatrisante (elle favorise la guérison des plaies par activation de la coagulation et la régénération des tissus), antalgique, anti-congestive, anti-inflammatoire, adoucissante, elle neutralise de nombreuses microbes (bactéries, virus...), toxines... entravant la prolifération des agents pathogènes tout en épargnant les éléments reconstructifs. Elle est aussi utilisée pour les soins prodigués aux animaux. Instinctivement les animaux sauvages vont se frotter dans les flaques de boue d'argile pour se soigner. Mais comment mettre la patte de Pastelle dans un bain de boue ?

P1190403En usage externe, je n'en tiens donc au calendula. Utilisé au XVIe siècle en cataplasme de feuilles séchées pour soigner les plaies, les brulures et les engelures ulcérées, le calendula officinal est redécouvert au début du XXe siècle par un médecin phytothérapeute, le docteur H. Leclerc. Elle suffit au traitement des plaies superficielles de faible étendue, des crevasses, écorchures, gerçures et des piqûres d'insectes. La teinture mère de calendula présente des vertus apaisantes, antiseptiques et anti-inflammatoires (par les saponosides, les caroténoïdes contenus dans la fleur de Calendula) . Elle est indiquée pour les plaies, les lésions ouvertes même anfractueuses et suppurantes, les mycoses superficielles (muguet) les boutons de fièvre (herpès), le zona, les ulcères vieillis remaniés suppurant, les furonces ... Elle est aussi préconisée pour la désinfection des cavités naturelles, des muqueuses et de la peau.

P1190407Une autre plante, la consoude est réputée en phytothérapie pour consolider les fractures (d'où son nom) et pour cicatriser les plaies. De même que l'ortie ... On sait que les amérindiens utilisaient l'ortie - fraîche de préférence - écrasée en cataplasme pour le traitement des plaies. Un herboriste russe du XVIIème siècle recommande l'ortie pour le même usage, ce qui reflète probablement l'usage populaire de l'époque. En tout cas, adaptogène, l'ortie régularise les fonctions vitales en améliorant le fonctionnement général de l'organisme, stimule les défenses immunitaires et améliore la résistance physique. Riche en silice, l'ortie facilite la consolidation des cartilages. Les racines ont un effet anti-inflammatoire. 

P1190408Malgré la présence de Djé, malgré mes visites, malgré une grande coupe d'herbe fraîche dont elle dispose, Pastelle trouve le temps long dans la véranda. Je la réconforte tous les jours avec une préparation qu'elle lape avec délices. Voilà la recette : 2 cuillerées de yaourt nature, 2ml d'extrait liquide d'ortie, 2ml de surnageant d'argile, 1/2 feuille de bourrache fraîche finement hâchée. Après avoir nettoyé sa gamelle avec soin, Pastelle se lèche et se pourlèche ... Dans son bol d'eau, je mets pour l'apaiser un peu de valériane en poudre.

P1190409Djé semble plutôt satisfait d'avoir un peu de compagnie, sans doute sait-il que ce ne sera pas pour très longtemps : espérons que Pastelle se rétablisse bien vite !

P1190448bisEvidemment, Pastelle a envie de sortir. Elle n'aime pas être enfermée et je suis toujours à la limite de me laisser attendrir Mais sans pansement, il est préférable qu'elle reste dans un lieu propre. Il a plu toute la semaine, le sol est boueux, sans parler des ronces, des épines, morceaux de verre, d'ardoise et vieux clous qui jonchent notre jardin. Finalement la douce minette semble se faire une raison et s'installe aussi confortablement que possible dans ses nouveaux quartiers.

P1190449bisQuant à lui poser un pansement, en supposant que j'y arrive, il ne se passerait pas longtemps avant qu'elle l'arrache ! 

P1190451Lundi 7 Septembre 2015 - Cela fait maintenant deux semaines que Pastelle est gardée à l'intérieur, en attendant que sa patte postérieure droite soit guérie. Hier, dimanche, Chris a installé notre Pastellou dehors : le grand air pour la première fois depuis longtemps ! Jazz et Java sont venus lui tenir compagnie pendant un moment, lui proposant même de jouer un peu.

P1190536bisSa patte va mieux, mais n'est pas encore guérie. L'entaille est profonde et s'est rouverte plusieurs fois en occasionnant de petits saignements. Il lui faudrait décidément un pansement ... Mais même avec l'aide de Chris et des tentatives répétées, impossible de bander cette patte. Du coup il m'a fallu améliorer ma technique de soin en mettant quelques gouttes de teinture de calendula et de teinture de consoude dans une solution d'argile tiède. Comme nous l'avons vu, l'argile forme un micro-pansement. Mais pas assez solide pour protéger la patte des chocs, donc pas question d'aller galoper et bondir dehors. Ce "pansement" est suffisant cependant pour aider la blessure à se refermer et pour la protéger des germes infectieux.

P1190714Pour pouvoir baigner la patoune, les premiers jours et povisoirement -le temps qu'elle s'habitue-, je détends Pastelle en lui donnant un peu de valériane dans du yaourt. Le bain est tiède (et non pas froid) et la minette s'habitue. Mais jamais elle ne mettra spontanément sa patte dans le bol. Dommage ;) Donc, c'est moi qui opère : d'une main, je la porte en la maintenant au-dessus du bol, de l'autre je trempe sa patte en l'agitant doucement dant le bain pour homogénéiser la solution argile-consoude-calendula. Quelques secondes suffisent.

P1190571Pour éviter que Pastelle se lèche immédiatement après son bref bain de patte, une distraction s'impose : dans la cage et  ... dehors ! ! ! Les sollicitations de l'extérieur lui font oublier de lécher sa patte. Tant mieux ! Cool, un petit séjour quotidien à l'extérieur :)

P1190573Détendue, elle finit par faire sa toilette au soleil. Sans importance à présent que l'argile a eu le temps d'adhérer et de sécher. 

P1190580C'est le moment d'examiner, de loin, sa patoune. Pas d'abcès, pas d'infection. Peu à peu, le tissu cicatriciel se forme.

P1190576terLa patte de Pastelle a, à l'évidence, été déchirée à plusieurs endroits, il y a différentes petites coupures dont une au moins semble profonde, dermique ou hypodermique. Lacération par piège ? Morsure d'un animal ?  Nous ne saurons jamais ce qui lui est arrivé. Le principal est que la saine cicatrisation se poursuive.

P1190589Il faudra du temps pour que sa patte soit remise. Le déroulement de la cicatrisation cutanée est un processus qui se déroule en continuité mais peut arbitrairement être divisé en quatre phases successives qui se chevauchent parfois au sein d’une même plaie : - la phase de latence ; - la phase de détersion ; - la phase de reconstruction ; - la phase de maturation cicatricielle. La durée des différentes phases est très variable en fonction de l’individu, de l’espèce et surtout du type de plaie : pour une plaie présentant une grande quantité de tissu nécrotique (chair abîmée et morte), la phase de détersion sera plus longue.

P1190595Il semble que Pastelle considère que ça ne va pas assez vite, en proportion avec son impatience d'aller dehors. Même en cage, être dehors c'est déjà bien. Mais sans cage, ce serait tellement mieux ...

Dimanche 21 septembre 2015 - C'est l'automne et les températures sont plus fraîches. Ces dernières nuits, Pastelle s'est pelotonnée dans la double épaisseur du confortable matelas de sa cage (et qu'elle préférait, curieusement, à son petit panier douillet plus enrobant ...).  Sur cette double épaisseur, dans la cage (qui reste évidemment toujours ouverte, dans la véranda), nous installons un nouveau tipi et des plaids pour notre petite protégée : elle aime beaucoup ! Mais elle continue à trouver le temps long ...

P1200003Pourquoi est-ce si long ?

1. La phase de latence - Elle est courte (environ 6 heures) et porte très mal son nom car malgré une absence d’évolution au niveau macroscopique, une activité vasculaire et biochimique intense est observée au sein de la plaie. Immédiatement après le traumatisme, un saignement, d’intensité variable en fonction du type de plaie, est observé. Il aide à nettoyer la surface de la plaie et fournit des cellules qui jouent un rôle important dans la phase suivante. Simultanément, une vasoconstriction fugace débute au cours des 5 à 10 minutes suivant le choc vulnérant. La vasoconstriction couplée aux mécanismes de coagulation permet de stopper le saignement des petits vaisseaux. Un caillot comble la perte de substance et unit les lèvres de la plaie. Il évoluera en croûte en se rétractant et en se desséchant.

2. La phase de détersion ou phase vasculo-cellulaire de l’inflammation - Elle commence environ six heures après la blessure et se prolonge pendant une durée très variable, jusqu’à obtention d’une plaie propre, c’est-à-dire après élimination des tissus nécrosés. Des enzymes dégradent les débris et tissus nécrosés. Le catabolisme au sein de la plaie est intense et du pus, formé de cellules dégénérés, de débris tissulaires et d’exsudat inflammatoire, apparaît. La détersion doit être complète pour que la troisième phase puisse commencer : aucune réparation n’est possible tant que la totalité des tissus nécrotiques n’a pas été éliminée.

Ces deux premières phases permettent l’apport de nutriments sur le site lésionnel, l’élimination des débris et des bactéries et la stimulation de la reconstruction. 

P12000043. La phase de reconstruction - Elle débute peu après le traumatisme, dans les zones dénuées de débris, caillots, tissus nécrotiques et bactéries, c'est à dire dans les zones où la blessure est propre. Elle progresse au fur et à mesure du nettoyage de la plaie. L’agencement du collagène prépare la formation de la cicatrice. La migration et la prolifération épithéliale sont les premiers signes de réparation à apparaître dans une plaie. Les cellules épithéliales ne migrent que sur les tissus viables et cette migration est optimale dans un environnement humide, bien oxygéné et non infecté.

4. La phase de maturation - Sa durée est très variable : de 6 mois à un an ou plus. C’est la durée nécessaire à la cicatrice pour retrouver des caractéristiques mécaniques proches de celles de la peau saine. Au cours de cette phase, la cicatrice devient plus souple, plus solide et moins volumineuse car la production de collagène qui était hypertrophique durant la phase de reconstruction (trois premières semaines) s’équilibre pendant la phase de maturation. La solidité de la cicatrice augmente avec le temps. Elle n’atteindra néanmoins jamais plus de 80 à 85 % de la solidité de la peau saine.

Structure du follicule pilo-sébacé
Quelles sont les séquelles possibles ? Tout dépend de ce qui a été détruit et donc de la profondeur des coupures de Pastelle. Les entailles n'étaient pas que superficielles, au moins une descend dans le derme. Or le derme est riche en vaisseaux sanguins et contient de nombreuses terminaisons nerveuses (récepteurs sensoriels tactiles, thermiques ...) ainsi que des organes spécialisés (griffes, poils ...) et des glandes sébacées et sudoripares (ces dernières assurent la thermorégulation cutanée, chez le chat elles ne sont situées qu’au niveau des coussinets plantaires). La régénération des glandes et des follicules pileux est limitée. Il arrive que les follicules pileux et les glandes sébacées se régénèrent au cours de la phase de mâturation, par invagination de l’épithélium nouvellement formé. Tout dépend de ce qui sera reconstruit. Une perte de sensibilité de la patte guérie, notamment, peut être à craindre ainsi qu'une sécheresse épidermique, une plus grande fragilité aux infections ... Donc, à surveiller, la minette !

P1200006Une grande partie de la journée, Pastelle est maintenant autorisée à quitter la véranda pour s'installer dans un panier installé sur l'alcôve de la fenêtre de notre chambre, au soleil (et toujours avec un plaid). A l'étage, où se trouvent les chambres, il fait plus chaud et aussi plus sec que dans la véranda. Il a été démontré que la température extérieure influait sur la vitesse de cicatrisation : une plaie cicatrise plus vite à 30°C qu’à 20°C. En effet, le froid provoque une vasoconstriction qui diminue l’apport en nutriments et en oxygène à la plaie donc ralentit les synthèses. L’hygrométrie influe sur la multiplication bactérienne : un environnement chaud et humide favorise la détersion alors que l’épithélialisation est optimisée par un milieu chaud et sec (l’épithélialisation est le phénomène qui permet la restitution de l’épiderme). 

P1200005Mercredi 23 septembre 2015 - Première sortie de Pastelle, enfin, mais tenue en laisse pour éviter les  zones boueuses, épineuses ou simplement douteuses du terrain, sa patte étant tout juste en remodelage. Et pour éviter aussi tout saut et toute course car même s'il n'y a plus aucun saignement depuis une semaine et que la blessure cicatrise, l'une des entailles était profonde et il faut éviter qu'elle se rouvre. Il faisait beau et sec, Pastellou (qui ne boîte plus en marchant) a apprécié sa première sortie ! ! ! Les chats adorent marcher sur l'herbe, peut-être encore plus que sur les tapis ... Une toute petite griffe repousse, c'est bon signe. Mais je crains qu'il ne faille encore deux ou trois semaines, avant que Pastelle soit remise en liberté en relative sécurité et plus de temps encore avant qu'elle puisse recommencer à jouer à "chat-perché" sur le portail (cette toute dernière photo remonte à l'année 2013).

Petit Portillon 4

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Une maison ancienne lovée dans la campagne anglaise, nos réalisations (jardin-déco) ont pour point de convergence un nouvel art de vivre paisible ... Par contre, mon nouveau clavier anglais ne connait pas nos accents francais ni les cedilles, desolee!
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